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Opposition structurelle

Une formation tactique est-elle appropriée à l’adversaire?

Un système existe pour animer une opposition concrète, où les luttes de dénoueront,

sans doute à l’échelle micro-tactique, mais où elles seront mises en place à l’échelle de

l’opposition strucurelle et collective. C’est oublier un peu vite que dans une rencontre de

football équilibrée, c’est à dire de l’égalité des chances à l’inégalité du résultat. Les

rapports d’opposition sont 1er aux regards des aspects de coopération. Le résultat final

fait souvent autorité, mais les alternatives sont multiples. Il suffit qu’un seul joueur ait le

dessus sur son adversaire direct pour changer le cours d’un match, ont peut parler de

rapport de force.

La phase mère du jeu est le lieu d’apparition des déséquilibres à l’origine des attaques, le

lieu ou l’affrontement pour la récupération du ballon est le plus courant. A partir d’une

même « phase mère » du jeu, les configurations du jeu peuvent s’enchainer de façon très

variée même si l’emplacement et la forme des récupérations peuvent donner une

tonalité particulière à une contre-attaque. Le football est bien dans un sport tactiquement

sophistiqué qui nécessite une compréhension des processus cognitifs qui accompagne

les joueurs lors de l’exécution d’actions dynamiques.

La théorie des systèmes dynamique est un cadre interdisciplinaire, utilisé pour étudier le

processus de coordination dans les systèmes physiques, biologique et sociaux, qui à un

potentiel considérable pour l’étude des jeux de ballon en équipe, y compris les différents

code du football.

Les 2 fonctions sont-elles calquées l’un sur l’autre ?

Dans les situations ou les structures se neutralisent, la différence se fait ailleurs: sur le

plan physique, technique et mental. Dans l’animation et l’interprétation du système qui

conduirait in fine à un déséquilibre structurel, que cela soit au profit et au détriment de sa

propre équipe.

A l’inverse, lorsque les 2 organisations ne se superposent pas, il y a un décalage à

exploiter offensif et à combler défensivement, par des compensations et des couvertures

plus ou moins systématisés.

Par exemple un 4-4-2 opposé à un 4-2-3-1 sera en infériorité numérique dans l’axe, au

milieu de terrain. Pour y remédier en phase défensive les 2 milieux excentrés devront

resserrer vers l’axe pour combler l’infériorité numérique. L’un des 2 attaquants peut

également redescendre d’un cran pour renforcer l’entrejeu.

Pour l’équipe qui attaque, il s’agit globalement l’un ou l’autre de ces décalages. Un bon

dribbleur transforme des situations symétriques en situations favorables. Il existe par

ailleurs des cas de déséquilibre structurel volontaire, lié à l’approche définie par

l’entraineur. Une équipe qui s’attend a subir le jeu et s’estime incapable de rivaliser au

milieu de terrain peut opter pour une défense renforcée, afin de neutraliser son adversaire

plus bas dans son propre camps. Aligner 3 défenseurs centraux face à un seul attaquant,

se paiera dans l’entrejeu, mais est censé assuré une sécurité défensive supplémentaire.

Cette stratégie est toute fois risquée, puisque être acculé devant son but, expose à

d’autres aléas moins maitrisables comme les CPA. Plus généralement, quel que soit le

système adopté, il y aura toujours de l’espace quelque part, des zones inoccupées. Il

sera le moins préjudiciable de laisser libre qu’elles se trouvent proche du but adverse ou

au contraire, dans son propre camps.

 
 
 

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