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LES BIAIS COGNITIFS


Le biais cognitifs est un mécanisme de pensée à l’origine d’une altération

de jugements. A cause de biais cognitifs la prise de décision de l’individu sera

faussée. D’abord étudiée en psychologie cognitive, la notion de biais cognitifs a

été exploitée dans différents domaines. Les biais cognitifs sont des jugements

prématurés qui sont souvent erronés du à une surestimation de notre capacité

à prendre la bonne décision. Et plus interessant encore l’expertise ne protège

pas de ces biais.

Les biais cognitifs sont nombreux et effectivement le biais de confirmation

illustre la tendance à voir les éléments qui confirme notre hypothèse de base.

Par exemple, si vous trouvez un joueur brillant, vous allez avoir tendance à vous

rappelez des actions ou il est effectivement brillant. Il y a aussi le biais de

réciprocité, de conformité, de regroupements ou rétrospectif entres autres.

Dans le football, ces biais peuvent jouer un rôle important chez les joueurs,

entraineurs et même spectateurs, voici quelques biais cognitifs courant dans le

contexte du football.


•Biais de confirmation:C’est la tendance instinctive de l’esprit humain a

rechercher en priorité les infos qui confirment sa manière de penser, et à

négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause. Par exemple, les

entraineurs peuvent avoir des préjugés sur certains joueurs et chercheront

des preuves qui confirment ces idées préconçues plutôt que d’évaluer leurs

compétences de manières objective.


•Effet de halo: un joueur qui a connu de bonnes performances peut être

surestimé dans d’autres aspects de son jeu, tandis qu’un joueur qui a commis

une erreur peut être jugés plus sévèrement, même si cela ne reflète pas sa

capacité globale.


•Ancre cognitive: les commentaires préalables des médias ou des

analystes, sur le talent d’une équipe ou d’un joueur peuvent influencer la

perception globale de leurs performances, créant une « ancre » à partir de

laquelle d’autres évaluations sont faites.


•Biais de récence: les performances les plus récentes peuvent être plus

fortement pondérées dans l’évaluation d’une équipe ou d’un joueur, même si

cela ne représente pas fidèlement leurs performance globale.


•Attribution fondamentale de l’erreur: Plutôt que de reconnaitre son

erreur, par exemple sur une mauvaise passe effectué à un coéquipier, on va

rejeter la faute sur ce même coéquipier. On va trouver un facteur externe ou

une autre personne.


Le bandwagon effect: Littéralement cela se traduirait par prendre le train

en marche, cela va être de suivre les effets de mode. Quand un acteur majeur

va faire quelque chose, on va le suivre, non pas parce que ca va apporter une

plus value, mais parce que nous sommes des animaux sociaux et on copie ce

qui est démocratisé. Par exemple on peut parler des latéraux qui rentre dans

le coeur du jeu, démocratisé par Guardiola au Bayern Munich car il voulait

isoler ses ailiers pour jouer sur leurs qualités de 1vs1. Cependant il y avait

une certaine logique au vue des qualités de ses propres joueurs,

contrairement à ce que l’on a pu observer chez bon nombre d’équipe et

parce que c’est un modèle qui est démocratisé on s’en empare sans

nécessairement le rendre pertinent pour soi .


•Le biais d’escalade: Comportement humain dans lequel un individu ou

un groupe confronté à des résultats de plus en plus négatifs d’une décision,

d’une action, persiste néanmoins dans le même comportement plutôt que

de changer de cap.


Les biais cognitifs dans le scouting

Daniel Kahneman, est un scientifique qui a travaillé sur les jugements, les

prises de décisions, les biais cognitifs et les bruits. Il montre que les experts

basent majoritairement leurs prises de décisions sur l’intuition, laissant aucun

frein aux biais cognitifs et conduisant à des erreurs majeurs, ils démontrent

Formation 3aussi que les experts peuvent à deux moments d’intervalles prendre deux

décisions opposés sur un même sujet.

Le bruit:

Le bruit peut être expliqué comme la dispersion autour d’un jugement. Par

exemple, la difficulté pour un scout est d’être constant dans l’analyse. Si on

demande à un scout combien de duels à remporter un joueur x au cours d’un

match y et que l’on répète l’opération, il y a toutes les chances pour que les

résultats diffèrent au cours de l’opération. C’est ca le bruit. Le bruit c’est ce qui

différencie des données qualitatives de données interessantes.

 
 
 

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